samedi 14 octobre 2017

Le bateau coule...


Un bateau de croisière a fait un accident en mer. Sur le bateau il y avait un couple qui, après avoir fait leur chemin vers l’embarcation de sauvetage, a réalisé qu’il n’y avait de place que pour une seule personne.

Alors, l’homme a poussé la femme derrière lui, et a sauté sur l’embarcation de sauvetage.
La dame demeurée sur le navire en perdition, a dit une phrase à son mari.
L’enseignant qui racontait l’histoire s’est arrêté, et a demandé á ses élèves, « Que pensez-vous qu’elle a dit ? »
La plupart des élèves avaient répondu avec enthousiasme :
«Je te déteste ! Je suis aveugle ! »
Mais, l’enseignant a remarqué un garçon qui était resté silencieux, et lui a demandé de répondre, et il a fait : « Monsieur, je crois qu’elle a crié :
« Prends soin de notre enfant ».
L’enseignant surpris, lui demanda :
«As-tu déjà entendu cette histoire ? »
Le garçon secoua la tête : « Non, mais c’est ce que ma mère avait dit à mon père avant sa mort ».
L’enseignant dit :
« La réponse est juste ».
Le navire de croisière a coulé, l’homme est rentré chez lui, et a vécu avec leur fille.
Plusieurs années plus tard, après la mort de l’homme, leur fille a trouvé son journal, rangé dans ses affaires.
Il se trouve que lorsque les parents sont allés sur le bateau de croisière, la mère avait déjà été diagnostiquée d’une maladie en phase terminale.
Au moment du naufrage, le père s’était précipité sur la seule chance de survie.
Il a écrit dans son journal :
 » Je voulais bien couler au fond de l’océan avec toi, ma bien aimée, mais pour le bien de notre fille, je ne pouvais que te laisser».
L’histoire terminée, la classe était silencieuse.
L’enseignant sait que l’élève a compris la morale de l’histoire, celle du bien et du mal, dans le monde.

La vérité est souvent complexe!
C’est pourquoi il ne faut pas s’arrêter aux apparences, et s’en contenter.
Ceux qui aiment payer la facture, ne le font pas parce qu’ils ont pleins de sous, mais parce qu’ils apprécient l’amitié au-delà de l’argent.
Ceux qui prennent l’initiative au travail, ne le font pas parce qu’ils sont stupides, ambitieux, carriéristes ou calculateurs, mais parce qu’ils ont le sens de la responsabilité.
Ceux qui demandent pardon juste après une dispute, ne le font pas parce qu’ils ont tort, mais parce qu’ils apprécient les gens autour d’eux.
Ceux qui sont prêts à vous aider, ne le font pas parce qu’ils vous doivent des choses, mais parce qu’ils vous considèrent comme un véritable ami.
Ceux qui vous envoient des messages souvent, le font, non pas parce qu’ils n’ont rien de mieux à faire, mais parce que vous êtes dans leur cœur.
Un jour, chacun d’entre nous va se séparer des autres ; nos conversations et ces merveilleux moments passés ensemble, vont nous manquer.
Les jours passeront, les mois, les années, jusqu’à ce que ce contact devienne rare!

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