La pensée est une présence matérielle. Est-il possible
que nos pensées puissent changer le monde ?
Sans aucun doute, c’est par là qu’il faut commencer.
La pensée, c’est le Temps
Les Hathors nous disent :
Tout d’abord sachez que ce que vous appelez Temps est
tout simplement la Conscience. Alors la conscience est-elle une illusion ? Oui,
la conscience est une illusion, et cette illusion est une nécessité.
L’espace/temps est une nécessité de la Création et
vous portez en vous cette nécessité à tous les niveaux dans votre corps en
cette dualité de ICI et MAINTENANT, source de tous les conflits d’idéologie et
de territoire. Le but de votre incarnation est de transcender cette dualité en
un troisième terme qui est AMOUR.
En réalité ils parlent de la conscience ordinaire et
non du « Conscient » qui se situe hors de l’espace temps. La Conscience
supraluminique EST…
Mais dans notre conscience quotidienne, sans en être
conscients, sans arrêt, nous créons des formes, nous créons l’élémental.
Une puissance qui comme son nom l’indique El + Mental
devient une sorte de « dieu » qui règne dans les mondes métaphysiques et
possède son propre libre arbitre. Selon le nombre de personnes qui cultivent la
même pensée, et le même désir, l’élémental aura plus ou moins de puissance et
vivra plus ou moins longtemps.
Vous vous rendez compte de la complexité que nous
créons ?
Ces influences non-locales vont se propager comme un
virus et affecter la pensée d’autres individus.
Certains pensent que le seul fait de se sentir seuls
dans le cosmos, devrait pousser les hommes à se serrer les uns contre les
autres, à considérer l’autre comme un ami prisonnier, au même titre que nous le
sommes tous…
Mais c’est une affabulation de l’imaginaire. la distance
qui sépare l’homme du cosmos, et l’angoisse qui en découle n’invite pas l’homme
à rechercher le remède dans l’autre, car inconsciemment il sait que l’autre
c’est lui. C’est pourquoi l’homme est mû par une pulsion incontrôlable : la
pulsion du sacrifice.
C’est cette pulsion qui va générer un pont entre lui
et le monde, entre lui et le cosmos. Ainsi chacun, chaque groupe, chaque clan,
chaque ethnie va construire son propre pont par la détermination de l’objet du
sacrifice. Il ne sait pas qu’ainsi, c’est son propre sacrifice qu’il met en
oeuvre, il ne fait qu’obéir à une loi qui le dépasse.
L’homme ne sait pas que le remède se trouve dans
l’autre lui-même. Il ne conçoit pas aisément que tout ce qui existe a un
double. Il faut dire que cette vérité a été tellement occultée qu’il est
quasiment impossible qu’elle redevienne une réalité instinctive. Pourtant ce
qu’il nous reste de la tradition primordiale prouve à quel point les anciens
étaient conscients de ce phénomène.
Car finalement, il ne serait pas souhaitable que
l’homme aille chercher le remède à son angoisse cosmique chez l’autre homme, au
lieu de le chercher chez l’autre lui. ce serait un humain assisté, sans aucun
libre-arbitre, sans possibilité de s’affirmer, sans volonté, à jamais
dépendant. Sans la pulsion du sacrifice l’être humain ne serait qu’un automate,
un exécutant.
Un bébé qui descend de son lit tout seul, pour la
première fois, et tombe sur la tête … ça fait mal ! Il comprend très vite qu’en
édictant une loi pour lui-même : la loi de descendre du lit les pieds devant…
ça fait pas mal… Alors il fait le sacrifice de son premier élan. Ce sacrifice
va franchir la distance qui sépare le bébé du monde qui l’entoure.
La pulsion du sacrifice est indispensable à la survie
de l’homme dans son environnement, mais elle génère l’individualisme qui
devient malheureusement, la finalité probable de l’indépendance.
L’homme est donc déterminé par la pulsion du
sacrifice, mais l’objet du sacrifice, lui, est indéterminé.
Ce qui revient à dire que la pulsion du sacrifice
obéit au principe de la physique classique et l’objet du sacrifice obéit au
principe de la physique quantique. Il n’y a que ces deux principes qui
régissent la totalité de notre réalité physique, émotionnelle mentale et
spirituelle. Nous vivons ce paradoxe entre déterminé et indéterminé à tous les
niveaux visibles, dans ces quatre mondes.
Quel est notre regard sur Dieu ? N’avons-nous pas créé
un personnage omnipotent à qui nous devons rendre un culte ?
Beaucoup incriminent les religions, mais les religions
c’est nous qui les avons créées, grâce à notre pulsion du sacrifice….
Dieu se trouve partout et en chacun de nous, dans la
moindre cellule de notre corps, dans le moindre atome qui constitue la matière,
l’Esprit bienveillant EST.
Expanser notre conscience ordinaire
Lorsque vous expansez votre conscience, votre vision,
vous agissez sur vos peurs liées au « Territoire » et vous les guérissez.
L’expansion se fait toujours par inclusion, vous ne volez rien, vous incluez en
vous-même un espace plus grand sans n’exclure rien de ce qui était déjà dedans.
L’expansion de votre sphère d’Espace va
automatiquement changer la densité de votre sphère de Temps. L’idéologie ne
sera plus la même et vous verrez venir à vous l’inimaginable que vous avez un
jour imaginé. Soyez prêts à recevoir ces bienfaits.
Il est certain que cette invitation à s’expanser, à
inclure plutôt qu’exclure, nous rapproche de l’Esprit Bienveillant Créateur de
toutes choses qui se déploie en nous-même. Cette création continue est présente
au sein de nos cellules et plus nous nous en sommes conscients, plus nous nous
dirigeons vers l’immortalité.
L’immortalité c’est le rêve de tous les scientifiques
qui oeuvrent à la déshumanisation par le concept de transhumanisme… Alors ils
veulent transformer notre génétique, nos cellules, notre corps, en réalité ils
essaient de transformer Dieu. Mais peut-on transformer Dieu ?
Leur tentative ne peut perdurer que sur notre
ignorance… Et c’est la Force d’Ignorance qui leur donne le Pouvoir d’essayer. Mais
si nous changeons notre regard sur Dieu, si nous ne nous agenouillons plus
devant un Dieu extérieur, si tout à coup nous cherchons à percevoir Sa Présence
dans nos mains, dans nos pieds, dans le moindre petit bout de peau qui recouvre
notre corps, peut-être en viendrons-nous à devenir totalement Bienveillants
nous aussi. Peut-être que ce concept de transhumanisme disparaitra…?
Tout ce qui existe sur cette terre est le fruit de ce
que nous pensons, le résultat de notre conscience ordinaire… Si des gens malveillants
existent c’est que nous avons l’entière responsabilité de cette malveillance.
Et cela est vrai pour chacun d’entre nous. Nous savons tout cela aujourd’hui et
pourtant on ne peut s’empêcher de continuer à se plaindre de la grosseur de son
nez, de ses jambes, de ses fesses …! etc … etc …
Nous avons beau prendre conscience de ces choses, nous
avons du mal à changer.
Il faut prendre le mal à la racine et changer notre
regard sur Dieu. Et Dieu changera notre regard sur nous-même et sur ce monde.
Si l’on ne se voit plus séparés de Dieu, nous ne serons plus dans la
séparation. Si l’on arrête de se dire que Dieu n’existe pas, peut-être
commencerons-nous à sentir notre divinité, car si Dieu n’existe pas c’est que
nous n’existons pas …
A force d’avoir donné une image extérieure à Dieu, on
en a fait un Concept et l’avons privé de Sa réalité en nous-même, ou nous
l’avons relégué au niveau de notre coeur…
Et pourquoi pas dans nos reins, et dans tous nos
orifices ? Y aurait-il une partie de nous qui est trop sale pour contenir Dieu
?
De la même manière nous avons séparé Dieu et Satan …
Mais le satan est un aspect et un outil de Dieu… Relisez le livre de Job.
Lorsque nous aurons définitivement changé notre regard
sur Dieu, il sera omniprésent dans nos consciences ordinaires, et à ce moment
nous pourrons nous aventurer plus aisément au sein de la Conscience
supraluminique, nous aurons changé les paramètres de l’ordinateur qui nous sert
de cerveau. Nous aurons enfin redécouvert la véritable « Pulsion du Sacrifice »,
qui est de s’annuler devant notre propre déité, prompte à concevoir autrui
comme un autre nous-même.
Percevoir Dieu en chacun et en tout, c’est d’abord le
concevoir comme étant en nous, dans la plus petite parcelle de ce que nous
sommes, dans ce monde et dans tous les mondes, puisqu’en définitive, nous
existons dans plusieurs mondes simultanément.
Lorsque nous nous battons contre des entités d’autres
mondes, c’est contre nous-même que nous nous battons, puisque nous avons un
double dans tous les mondes.
Perdre son « regard » sur Dieu, c’est perdre la «
forme de l’homme », c’est se découvrir une nouvelle « Attention »…
Bonne réflexion,
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